Où l'auteur trouve que son chien est assomant
Cela faisait longtemps que je ne vous avais pas parlé de notre magnifique et non moins couillon de chien.
Et bien il continue son petit bonhomme de chemin, grandissant (trop) bien, avec une taille adulte qui semble bien au dessus de ce qu'elle devait être.
En dehors du fait que cela complique un peu les voyages en voiture, cette taille a aussi des effets pervers.
Ah oui, il faut que je vous dise aussi... Ce chien a la fâcheuse habitude d'être content de vous voir. Bon. Là, vous vous dites, il doit faire une petite fête à ses maîtres quand il les voit le matin ou qu'ils rentrent du boulot le soir. Oui. Mais pas seulement. Par exemple, lorsque je monte à l'étage chercher un truc et que je redescend, j'ai droit à des fêtes. Quand un enfant va dans le jardin et rentre aussitôt, il a droit à des fêtes. Si je vais chercher un truc dans le garage, il me fait la fête quand je reviens dans la maison. Bref, ce chien est festif.
Et comme je le disais plus haut, le problème c'est qu'il est grand. Et fougueux. Et maladroit. Et que le sol de la salle à manger est en parquet.
Cette après midi, je rentre du boulot en avance, décidé à me reposer un peu avant d'attaquer un petit rapport que j'ai à fournir pour mon boulot.
J'ouvre la porte d'entrée. Et là, c'est l'explosion. Ce grand malade saute dans tous les sens, hurle de joie, aboie, se précipite dans mes jambes. Je rentre tant bien que mal dans la salle à manger lorsqu'il me gratifie d'un magnifique et fulgurant départ-arrêté en direction de la baie vitrée, course qu'il ne peut malheureusement pas maîtriser jusqu'au bout puisque, au moment de freiner, il se rend compte que ses pattes n'accrochent pas suffisamment sur le parquet. Il me fait alors un truc bizarre qui consiste en une espèce de retourné, en l'air, tout en percutant la baie vitrée, emportant alors dans sa phase de descente la lampe sur pied (et le cadre en verre posé derrière) qui ne demandait rien à personne.
Voyant la lampe amorcer sa chute, je tente à mon tour un départ-arrêté fulgurant dans l'espoir de la sauver d'une mort certaine. Mais c'était sans compter sur l'innéficacité de l'adhérence de mes chaussures mouillées sur le parquet. Mes pieds me lâchent, je suis en l'air, en planche...
Et je m'éclate littéralement le front sur le meuble bar, contre lequel j'ai maintenant une dent, tout en ne réussissant pas à sauver notre belle lampe, qui se retrouvera écrasée sous mon poids.
Alors voici le fauteur de trouble après une bonne engueulade (remarquez au passage ses pattes de grand dadais)...
La lampe que je n'ai pas pu sauver...
Et la tête de l'auteur, qui a quand même mis plusieurs secondes à reprendre ses esprits, couché à plat ventre sur sa défunte lampe...
La prochaine fois qu'on cherche un animal de compagnie, on prend un canaris. Nain. Et muet.