Où l'auteur aime bien l'automne
Hier, je décide de passer une (demie) journée de congé à profiter de ce temps de saison au bord de l'eau; Je veux parler de cette époque où les températures baissent, les jours restent brumeux, le vent est encore faible et l'atmosphère générale est des plus paisible. J'adore...
j'ai donc cherché un beau remous tout au long de la Vienne, très haute après les fortes pluies de ces derniers jours, et en crapahutant avec mon vieux tacot dans les chemins boueux de bords de Vienne, j'ai enfin trouvé mon bonheur : Un gros remous en contrebas d'un chemin, accessible par une grande marche, assez "spacieuse" pour accueillir un ou deux pêcheurs.
Je m'y suis donc installé pour la matinée, histoire de retrouver un peu de sensations avec ma canne feeder.
Bilan de la matinée : Une vingtaine de très jolis gardons (qui n'ont pas réussi à déloger Fiks de sa tanière bien chauffée, malgré mon appel matinal), et finalement, une jolie brème bien combative.
Difficile de filmer d'une main en plein combat alors voilà la remise à l'eau, pas très académique non plus, mais qui permet d'éviter une bonne glissade en contrebas !
J'allais oublier de vous dire que j'avais également installé une canne au posé (avec un tout nouveau moulinet prowess trouvé en promo, j'en causerai plus tard...), histoire de voir si un des gardons pouvait tenter une carnassier du coin.
Après une heure d'immobilisme total, je vois mon scion s'incliner régulièrement et doucement, puis, la canne se plie franchement et le fil saute de l'élastique; Je prend le fil en main, pick up ouvert et laisse filer quelques mètres. je sens des "coups de nez", c'est bon signe ! Je reviens au contact, mon scion continue ses révérences, et je ferre. Je tiens quelque chose ! Mais ce quelque chose file alors vers un des buissons cernant le remous et ploc ! Me voilà dans une souche. Impossible de remonter le montage qu'il me faudra sacrifier.
Je relance au même endroit. Deuxième touche dix minutes après, la même ou presque, qui se calme instantanément. Je relève et vois sur mon vif deux belles ballafres parallèles au niveau de l'abdomen. Dommage. Mais je sais où ils se trouvent ces petits (ou gros?) sandres de malheur maintenant !
Voilà, ma partie de pêche s'est arrêtée vers midi (pour cause de médicaments à aller donner à ma fi-fille à l'école, si si!). Et je ne sais pas encore à quel moment je vais pouvoir réitérer et surtout sortir enfin de l'eau mon premier sandre de Vienne!